Pourquoi suis-je contre le droit de vote des étrangers en France ???

Préférence immigrée des uns Versus Préférence nationale des autres... Les clivages se durcissent et cela appelle, en extrême urgence, à un référendum incontournable sur l'immigration de peuplement massive et anarchique et ses conséquences !!!

Par Khader MOULFI

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marianne.revolution

Que nos parlementaires et autres politiciens irresponsables voire antirépublicains se souviennent que la Citoyenneté républicaine s'est obtenue, dans la violence et le sang, via des révolutions, à compter de 1789, puis des guerres et des révoltes, durant plus de deux siècles, pour la conserver !!!

 

 

Décidément, la France marche sur la tête en atteignant, les limites de l'acceptable, en créant des polémiques stériles et inopportunes... Tandis que la crise, le chômage, la violence, la perte d'identité nationale (Eh oui ! Ce n'est pas un gros mot quand on l'évoque sans arrières-pensées !!!), le désespoir, la tiers-mondisation, ... Se propagent à travers l'Hexagone, l'Europe et, bien évidemment, le monde entier (guerres internes et externes, misère, famine, ...), une minorité d'activistes relance, depuis 2010, en vue des municipales de 2014, la sempiternelle chicane illégitime autour du "droit de vote des étrangers" qui n'est pas, à l'évidence, une priorité nationale en ce moment. 

En l'espèce et, sauf à nous prêter une naïveté exceptionnelle, les gens éclairés savent, fort bien, que ces "agitations" sont une pure instrumentalisation électoraliste, des étrangers n'ayant rien demandé, au demeurant, comme le confirme la très faible participation, à ces trop consternantes "votations citoyennes", même dans les villes où les "étrangers" sont, numériquement, quasi-majoritaires (à Roubaix, ma commune, par exemple). Des partis politiques, aux multiples ramifications (associations, droits de l'hommiste, ...) ont compris, désormais, les enjeux très juteux, de ces "ajouts" électoraux inexploités, dans les suffrages locaux, où l'abstention atteint des records très alarmants et, généralement, au profit des élus sortants (clientélisme et népotisme obligent). C'est un véritable "secret de polichinelle" que de relater la "guerre des communautarismes", dans de nombreuses régions de France et de Navarre !!!

Pour ce qui concerne la "conquête" roubaisienne, c'est Maroc Versus Algérie, via leurs ressortissants binationaux et étrangers, par un contrôle des commerces, des mosquées, de la vie culturelle et associative, ... Et, en vue d'activer, cette "OPA", quoi de mieux que de récolter les "fruits" de leur captation de public respective ???

Depuis des décennies, leurs "chevaux de Troie" sont à l'œuvre, pour ce faire, par l'intermédiaire, notamment, des associations, surtout, celles que je brocarde en les nommant, à très juste titre, "les professionnels de la citoyenneté subventionnés" mais, également, les moult structures de soutien aux primo-arrivants clandestins et réguliers. Leurs objectifs étant de préparer l'arrivée, de leur futur électorat "étranger", tout en diffusant une énième propagande culpabilisante à l'égard des Français (es).

A Roubaix, un collectif dénommé "Collectif Votation Citoyenne" (composé de membres de EELV, de socialistes, ...), sous l'égide de la Ligue des Droits de l'Homme, ne cesse d'intoxiquer, les esprits, en nous martelant des contrevérités ubuesques.

Cette "hystérie" est destinée, très certainement, à exercer un lobbying, sur le Sénat (ayant passé l'arme à gauche en raison de l'abstention massive, aux élections locales susvisées, profitable aux sortants s'étant offerts, à coups d'emplois, de logements, de subventions, de marchés, ... Une clientèle électorale) qui, au nom d'une singularité prévisible, a cru devoir s'occuper, en priorité, de ce problème clientéliste et existentiel par procuration, en lieu et place d'agir en faveur de la Nation souffrant le martyre depuis 40 ans. Je suis persuadé que de nombreux "grands électeurs" doivent se mordre les doigts, à présent, d'avoir opté pour une telle alternance tiers-mondiste.

Quand bien même serais-je "apolitique", le pire est encore devant nous, si d'aventure François HOLLANDE (Le "Flamby" allégé issu de la gauche molle... Dixit MONTEBOURG, FABIUS, AUBRY et tant d'autres de ses "amis") et sa gauche plurielle recomposée (EELV et PS, en attendant les autres gauchistes extrémistes) remportaient, les présidentielles et législatives de 2012, car nous serions, pour la première fois, sous la Ve République, dans un régime de parti unique comme dans les dictatures et républiques bananières. La gauche contrôlerait tout, le cas échéant, dans le pays (la Présidence de la République, le Gouvernement, le Sénat, l'Assemblée Nationale, la quasi-totalité des collectivités, les syndicats de fonctionnaires et salariés, la presse et les médias, l'intelligentsia pas très futée, les associations, ...).

Que l'on ne se méprenne pas sur mes positions... Je penserais la même chose si c'était la droite qui se trouvait, dans cette situation très préoccupante, pour la démocratie. D'autant plus que les multiples "affaires" secouant, la classe politique (sans classe) de tout bord, ne sont pas faites pour nous rassurer (OH QUE NON) !!!

Mais revenons au "droit de vote des étrangers" et aux raisons de mon hostilité...

Tout d'abord, je n'intègre, aucune appartenance ethnique et/ou religieuse, pour distinguer un Français, d'un "étranger". Si un Français peut être de souche non-européenne, un "étranger" peut être, en revanche, un blond aux yeux bleus occidental... Car la République place, dans notre bloc de constitutionnalité, le Citoyen au-dessus de toutes ses appartenances intrinsèques vraies ou supposées.

Contrairement aux assertions fantaisistes et partisanes, des aficionados du droit de vote des "étrangers", le terme "Citoyenneté" a pris son sens fondamental, lors de la Révolution Française de 1789, où les "sujets" (sur lesquels la noblesse et le clergé avaient le droit de vie et de mort, en plus des autres privilèges : cuissage, impôts, ...) sont devenus, des Citoyens, avec des droits et des devoirs visés, essentiellement, par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Ladite "Citoyenneté a créé, par conséquent, une égalité théorique entre TOUS les Citoyens français sans exception (noblesse, bourgeoisie, clergé, ex-sujets, ...).

C'est pourquoi il ne suffit pas de "vivre dans la Cité" (selon la définition de la Rome antique), pour être un Citoyen français, dans une République une et indivisible, dans laquelle prône l'égalité totale. Dans ce contexte, il ne pourrait y avoir, en France, une Citoyenneté à la "carte", selon les exigences unilatérales d'étrangers ne voulant pas demander la nationalité française. Que ce soit pour des motifs nationalistes ou autres.

Une Roubaisienne, membre de ce collectif pro-vote des étrangers, arguait, de manière édifiante, dans une presse locale acquise, qu'elle trouvait "scandaleux" que sa maman algérienne installée, en France, depuis des années, ne puisse pas voter, alors qu'elle-même, son époux et ses enfants en avaient le droit (?). Mais, cela est normal et légal car si l'on ne veut pas accomplir, les démarches administratives, pour solliciter, la nationalité française, sans garantie de l'obtenir in fine (car il est logique d'imposer des critères d'éligibilité), on ne saurait avoir le beurre et l'argent du beurre.

Néanmoins et, à décharge des tiers-mondistes, je crois que l'entière responsabilité, de leurs tentatives illégitimes, incombe aux politiciens de gauche comme de droite et eux-seuls qui n'ont pas su anticiper et réguler, avec pragmatisme et sérieux, les conséquences gravissimes mais très prévisibles, dès 1975, des regroupements familiaux, anarchiques et massifs, des immigrés (sur l'initiative irréaliste de Jacques CHIRAC, Premier Sinistre, de 1974 à 1976, de Valéry GISCARD D'ESTAING).

En remplaçant les "travailleurs immigrés" (ayant vocation, par définition, à retourner dans leurs pays de provenance), par les "émigrés" (quittant leurs pays pour s'installer, définitivement, dans un autre), nos politiciens incompétents et "menteurs" n'ont pas voulu annoncer, au Peuple français, qu'il s'agissait, en réalité, d'une vague non-stop d'immigration dite de "peuplement" destinée à demeurer ad vitam aeternam.

A cette époque, il aurait fallu créer deux types de titres de séjour, à savoir : l'un proportionnel à la durée du contrat de travail de l'immigré (avec retour obligatoire à l'expiration du CDD, en prohibant tout CDI pour cette catégorie). Et, l'autre, pour les candidats à l'installation définitive, sur notre territoire, avec une période probatoire, de dix années non-reconductibles, devant découler, impérativement, sur l'acquisition de la nationalité française et la perte de celle d'origine et, en cas de refus, soit des intéressés, soit des pouvoirs publics de l'attribuer, l'annulation de la carte de séjour.

Et, sauf erreur de ma part, c'est ce qui est en vigueur dans de très nombreux pays, à travers le globe, dont plusieurs Etats démocratiques et de droit ne cédant pas, quant à eux, à la tyrannie droit de l'hommiste voulant détruire la souveraineté des Peuples.

Sur le plan de l'humanisme, la France n'a aucune leçon à recevoir, de quiconque, car elle permet, sans la moindre réciprocité, avec les pays de provenance, à tous leurs ressortissants étrangers (même aux clandestins), de pouvoir bénéficier de la quasi-totalité des droits accordés, aux Français (es), tels que les prestations familiales et sociales, les couvertures médicales, ... Et, de surcroît, les primo-arrivants étrangers sont prioritaires, par rapport aux nationaux, pour l'accès au logement social et/ou assimilé (contrat d'intégration CHIRAC, encore lui !!!). Or, ni la LDH, ni le MRAP, ni SOS RACISME & Consorts n'ont attaqué cette mesure discriminatoire de facto (?).

Alors, que faut-il faire de plus pour satisfaire, ces éternels "insatisfaits", laisser le pays, à cette insidieuse colonisation de facto (dixit le dictateur algérien du FLN, Houari BOUMEDIENE, en avril 1974, à l'ONU), pour se faire jeter à la mer, cette fois-ci, avec nos compatriotes métropolitains, sous les cris de "la valise ou le cercueil" ???

Plus sérieusement, il est temps que les véritables républicains se réveillent.

Quant aux autres arguments soulevés, par les pro-vote des étrangers, ils sont ineptes et irrecevables. D'aucuns voudraient que les étrangers travaillant et payant des impôts, depuis 05 ans, puissent voter... Alors, quid des autres hors-critères ???

Assez d'élucubrations de cet acabit car la "Citoyenneté" n'est pas, une vulgaire marchandise, que l'on pourrait s'acheter à coups d'impôts et taxes. 

En Suisse, il faut s'acquitter d'une vignette fiscale, à la douane, pour pouvoir rouler, sur les autoroutes helvétiques, ai-je le droit, dans ce cas, de m'établir et de voter, chez eux, si je paie, régulièrement, pendant des mois, ce droit de passage ???

Et, les Français (es) de Marrakech participant, très activement, depuis des lustres, à l'économie de céans, pourquoi n'ont-ils pas le droit, en retour, de voter au Maroc ???

N'amalgamons pas les droits et devoirs, des "résidants étrangers", avec ceux des "Citoyens français", car il est naturel de participer, financièrement, à l'utilisation des biens et des services publics émanant d'un Etat sur lequel on vit et/ou transite.

La comparaison impertinente et récurrente, avec le droit de vote accordé aux ressortissants de l'Union Européenne, ne saurait prospérer car, d'une part, il y a une réciprocité. Et, d'autre part, il y avait une intention initiale de fédéraliser l'U.E. 

Que certains Etats-membres accordent un droit similaire, aux non-européens, est sans rapport avec l'énorme taux d'immigration, en France, à l'instar du fonctionnement spécifique de nos institutions respectives (Par ex. En Belgique, les élus locaux ne doivent pas parrainer un candidat aux présidentielles).

Face à cette controverse, il devient incontournable d'engager, en urgence, un grand débat national, public et contradictoire, avec un référendum à la clé, car c'est au Peuple souverain et à lui-seul, que revient le droit de décider de sa destinée.

J'exhorte, aussi, tous les sénateurs de gauche et de droite, ayant encore une véritable fibre républicaine et patriotique (au sens noble du terme), de rejeter, le 08 décembre prochain, cette proposition de loi inconstitutionnelle, choquante, indécente et très dangereuse, sous peine de désintégration républicaine imminente voire irréversible.

Enfin, je m'explique, très difficilement, que des structures réputées d'intérêt général tenues, en l'occurrence, à une totale neutralité, comme la Maison des Associations de Roubaix (MDA) puisse se prêter, en bafouant ses statuts (certes très mal rédigés), à une pareille mascarade idéologique et politicienne, en acceptant de servir, de base arrière logistique, au Collectif Votation Citoyenne, notamment, par la pose d'une urne.

Je suis disposé à tout débat public et contradictoire avec ce collectif...

Affaire à suivre...

Khader MOULFI

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