Benjamin STORA fustige la « colorisation » de l’Algérie française mais pas sa « flnisation » !!!

Stora

Benjamin STORA (en noir et blanc), l'histoire travestie au service de la propagande.

Dans son article publié, le 31 mai dernier, dans le journal Libération, Benjamin STORA dénonçait, la « fabrique d’une fausse Algérie », eu égard à la « colorisation », de 5% d’images d’époque en noir et blanc (filmées par des particuliers sur un format non-professionnel), dans le reportage « De 1830 à 1962 : quand l’Algérie était française », diffusé, sur M6, le mardi 16 mai 2006 à 20H45.

 

En l’espèce, les intéressés, en l’occurrence, Serge de SAMPIGNY (le réalisateur) et Jean-Jacques JORDI (l’historien auprès de la production), ont répondu, en personne, à B. STORA, dans un droit de réponse, en date du 06/06/2006, dans Libération, en récusant, exhaustivement et avec pertinence, tous les points critiqués, à tort, par leur susvisé détracteur.  

 

Tout d’abord, il convient de rappeler que le documentaire incriminé, par le Sieur STORA, n’était pas destiné, vraisemblablement, à faire de l’histoire pédagogique et élitiste mais, juste, à montrer, au grand public, des « tranches de vie », de personnes plus ou moins ordinaires et représentatives, de cette période,  car M6 n’est pas censée être une chaîne culturelle très pointue.  

 

C’est pourquoi, cette « attaque storienne » semble un peu excessive voire déplacée mais, peut-être, que celui-ci était-il frustré de n’avoir pas été « choisi », ès qualité de consultant, par la production, puisqu’il se croit, apparemment, détenteur d’un « monopole » sur le Maghreb et tous les autres sujets connexes (serait-ce de la simple jalousie abusive et revancharde) ?  

 

La mauvaise foi, du professeur STORA, est indéniable quand il allègue que le « musulman indigène de base » ne pouvait se payer, dans les années 50/60, une caméra, ce qui est une réalité incontestable. Mais, est-ce que le paysan du Larzac et/ou l’ouvrier textile nordiste auraient pu, éventuellement, s'offrir, jadis, un tel appareil de luxe (avant l’invasion du marché par les Asiatiques rendant les prix abordables) ? Sans aucun doute, la réponse est NON car un pauvre restait un pauvre, quelle que soit son origine ethnique et religieuse, se devant d’assurer, avant tout, sa survie au quotidien !!!  

 

Ensuite, M. STORA était plus « tolérant » et "sélectif" quand il avait cru devoir saluer, les parlementaires (essentiellement de la gauche plurielle), qui avaient adopté, entre juin et octobre 1999, une loi révisionniste et négationniste, transformant, iniquement et a posteriori, la « pacification algérienne » en Guerre d’Algérie (cf. Loi du 18 octobre 1999).  

 

Pire encore, le docteur STORA aime, également, se déverser, avec son comparse Mohammed HARBI (membre important du FLN, au cours des évènements, venu, à présent, nous enseigner l’intoxication flniste en France ), dans la presse gauchiste et/ou étrangère, en tenant des propos scandaleux et pro-FLN, notamment, que : « Il faut savoir ce qu’on fait les harkis, ils ont choisi un camp et ils ont perdu… » afin d’essayer de justifier l’injustifiable, à savoir : le génocide de 150000 harkis, par le FLN et leurs « marsiens », après le cessez-le-feu violé, dès le premier jour, du 19 mars 1962 à 12H00.  

 

Par ailleurs, ce « trotskiste lambertiste » avait inventé, de toutes pièces, en décembre 2005, avec le soutien des torchons algériens et franco-gauchistes (comme l’Humanité), une fausse polémique, l’opposant à moi-même, pour aller se victimiser, fallacieusement et outrancièrement, sur les plateaux de télévisions, sur les radios et dans la presse écrite, en prétendant, sans le moindre scrupule, que je l’aurais « obligé » à « reconnaître le génocide harki », ce qui est un mensonge de notoriété publique. De plus, tous mes « droits de réponse » ont été refusés (bonjour la liberté d’expression et l’impartialité de la presse et des médias en France censurant un droit légitime).  

 

Le but de cette « machination », vendre ses livres du moment et régler ses comptes personnels, face à l’éviction, de sa candidature, afférente au futur Mémorial de la France Outre-Mer, à Marseille, en prétextant que ce seraient les « lobbies pieds-noirs et harkis » qui auraient fait des pressions en ce sens (purs fantasmes) !!!  

 

Et, le directeur nommé, pour ledit mémorial, n’est autre que Jean-Jacques JORDI qui était, aussi, visé, par STORA, dans la « colorisation controversée » de l’émission de M6 ! Alors, hasard ou coïncidence ?  

 

En conclusion, M. STORA, vous et vos confrères historiens idéologues aviez déclaré, lors du front anti-article 4 de la loi du 23 février 2005, que : « L’histoire doit être écrite par les historiens et, aucunement, par les politiques ». En conséquence, écrivez l’histoire dans sa véracité et sa chronologie mais ne la réécrivez pas en fonction de votre appartenance marxiste et pro-FLN si vous souhaitez conserver une certaine crédibilité !!!  

 

Khader MOULFI   

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