ZIDANE : l'ultime joker de CHIRAC et BOUTEFLIKA pour le traité d'amitié franco-algérien ?

Jacques CHIRAC : "Zizou, promets-moi de ne pas mettre un coup de boule à Ziziz BOUTEFLIKA, même s'il t'insulte, encore une fois, de traître au drapeau algérien ?".

Ziziz BOUTEFLIKA, dictateur et roi de la "douche écossaise" verbale

 

Etre un très grand joueur de football permet-il de se faire tout absoudre ? A l’évidence, la réponse est NON mais, pour Zinédine ZIDANE, rien n’est trop beau et excessif !!!

Après un « sondage ubuesque » alléguant que 61% des Français (es) auraient excusé, le « geste agressif et antisportif », de Zizou mais, de quel droit au demeurant ? Le pardon incombe, en général, à la victime et, aucunement, au public, d’autant plus qu’aucun élément tangible ne vient confirmer, pour l’instant, la version de ZIDANE, hormis la parole de l’intéressé et les « insultes habituelles du foot » reconnues par MATERAZZI. En conséquence, attendons le verdict, de la FIFA, pour en tirer d’éventuelles conclusions.

En outre, les explications, du capitaine des Bleus (jouant en blanc), sont discutables car tous les « spécialistes du coup de boule » (incluant Zizou) vous diront que dans un tel « accès de colère », la tête part, toujours, instinctivement, de bas en haut, en direction du visage de la cible. Néanmoins, il semble bizarre que, malgré les supposées terribles injures reçues, de Marco MATERAZZI et, la nécessité d’y « répliquer », il ait gardé, suffisamment, de « sang-froid », pour frapper, au plexus solaire, afin de faire mal mais, sans occasionner de trop graves « blessures » qui lui auraient valu, le cas échéant, des poursuites pénales en plus de celles sur le plan disciplinaire. Une pareille « gestion réfléchie de crise », lors d’un « pétage de plomb » nous laisse pantois car peu crédible.

Donc, soyons « fair-play », en restant objectifs et non-revanchards, à l’égard de l’Italie, qui nous a soufflé, par des tirs au but réglementaires, la « coupe du monde » tant convoitée. Quant au reste, le football professionnel n’est pas un « sport de fillettes » et ZIDANE le savait, fort bien, pour avoir évolué, durant des années, dans les championnats italiens et espagnols (réputés pour ce genre de contacts ultra-virils et de provocations à la faute). Ne glorifions pas, cette « posture répréhensible », en l’assimilant, inconsciemment, à une « victoire imagée parallèle » de la France contre les Transalpins.

En revanche, le « soutien indéfectible et partial », de la part du Président de la République, Jacques CHIRAC, nous paraît choquant et indécent sur plusieurs points. D’une part, ce « fait divers » n’était pas opportun, dans cette dernière conférence de presse (quoique tout reste envisageable avec ce dernier), du 14 juillet, du Chef de l’Etat sortant, compte tenu de la « conjoncture alarmante et dramatique » de notre pays. D’autre part et, en dépit du contexte de violence sans cesse croissante (émeutes dans les banlieues, voitures incendiées, agressions gratuites, incivilités routinières, …), dans l’hexagone, M. CHIRAC a tenté de trouver, à tout prix, des circonstances atténuantes dénuées de tout fondement, à un acte de violence délibéré et commis, devant des millions de français (parmi lesquels des enfants adulant et copiant le célébrissime numéro 10), par le capitaine de l’équipe de France ayant une « valeur d’exemplarité » pour toute une génération déracinée, discriminée et en quête d’un modèle identitaire.

Que fera la justice lorsqu’un jeune se comportera de façon identique  ? Tout simplement, le prévenu sera déféré au parquet, renvoyé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel avec tout ce que cela impliquera pour lui (prison ferme et/ou avec sursis, dommages et intérêts pour la sécurité sociale et la victime selon la durée de l’interruption du temps de travail et de la gravité des blessures, …). Car il n’y aura pas de « jurisprudence ZIDANE » pour les auteurs de violences dans les stades ou ailleurs.

On sait que Jacques CHIRAC a un « faible », pour les sportifs indélicats voire délinquants, notamment, en ayant gracié, récemment, Guy DRUT (condamné en dernier ressort par la justice), qui avait, rappelons-le, trompé la confiance, de ses électeurs, dans des scandales financiers publics (emplois fictifs, …). Mais une irresponsabilité aussi grande et affligeante n’est pas l’apanage attendu, du garant de notre constitution et de nos institutions, car on avait l’impression d’entendre, un « gosse admiratif et euphorique », devant son « idole » mais, certainement, pas le Président de la 5ème puissance économique mondiale (détenant le déclenchement à sa convenance de la force nucléaire nationale) et pour le vrai « émotionnel », on optera pour les films de CAPRA, CUCKOR, CHAPLIN, … En lieu et place des « élucubrations chiraquiennes ».

Pour être complet, il convient, aussi, d’indiquer, une fois de plus, que le « monarque élyséen » vient de nous prouver qu’il ne connaissait pas grand-chose, au football, puisque, en 1998, il s’était illustré, de manière tragicomique, en méconnaissant, le nom des joueurs (champions du monde) et, à présent, il argue que : « ZIDANE étant un homme équilibré à tous égards, il n’aurait pas agi de la sorte sans une cause très grave » ( ?). Or, tout le monde sait que Zizou nous a accoutumé à ce genre de tristes « exploits » et son « palmarès » (15 cartons rouges) chambré, entre-autres, par les « guignols de l’info », en atteste.

D’aucuns diront que : « ZIDANE n’est qu’un homme » ! Mais, dans ce cas, qu’il cesse de jouer, avec la « naïveté », du public en quête d’un « messie » (les Français ne croyant plus aux politiciens s’accrochent à tous les symboles et tous les espoirs), en feignant d’être un « personnage irréprochable et exemplaire » (pour percevoir des sommes colossales de la part de ses sponsors axés sur cette thématique), tout en ayant une « conduite antinomique » sur les terrains, relevant d’une « schizophrénie par intérêts ».

Il est certain que notre « capitaine retraité » n’est ni le premier ni le dernier, des « enfants terribles du sport » (CANTONA, MARADONA, MONZON, TYSON, …) mais, ses « prédécesseurs » étaient moins hypocrites en assumant leurs « statuts de rebelles » sans chiquer au « pseudo saint ».

Pire encore, c’est au tour, dorénavant, du « gnome despotique du FLN », Ziziz BOUTEFLIKA, de « draguer », Zinédine ZIDANE, pour l’instrumentaliser, de son côté, afin de faire passer, son projet de constitution (pour lui permettre de briguer des mandats présidentiels à vie ou plutôt à mort comme le disait, à juste titre, la presse algérienne qui m’a surpris, je le concède, par cette soudaine pertinence) et, éventuellement, de faire entériner, dans la foulée, son « traité d’amitié franco-algérien » (unilatéral, anti-français, anti-harkis, inacceptable et, en fait, d’inimitié mais gardons les termes officiels afin de ne pas désorienter le lecteur peu habitué à ma prose pamphlétaire et spécifique).

BOUTEFLIKA est, incontestablement, le « roi de la douche écossaise verbale » car, après avoir fustigé, récemment, les « binationaux » et, plus particulièrement, ZIDANE (accusé d’être un traître au drapeau algérien pour avoir servi sous les couleurs françaises), le « dictateur de petite taille et très mal-élevé » vient d’inviter, officiellement, en Algérie, Zinédine et sa famille, pour qu’il découvre son « pays » (ah bon ! Nous pensions qu’il était français et qu’il jouait en équipe de France et pas d’Algérie).

A y réfléchir, rien d’étonnant, dans l’attitude de ZIDANE et ses récents dires, sur son « envie », de retrouver son « pays » car il est représentatif, des « binationaux franco-algériens » (élevés dans un nationalisme flniste depuis leur plus tendre enfance) et, qui sont « Français par raison » (la France a fait ZIDANE car des bons joueurs, il y en a plein mais qui ne seront jamais sélectionnés, dans les centres de formation ou en sport-études, pour des raisons multiples) et « Algérien par passion » (la preuve !).

En l’espèce, on se remémore que ZIDANE n’a, jamais, chanté, la Marseillaise, durant toute sa période, en équipe de France, au motif que : « sang impur ne lui convenait pas » mais,  cela n’est pas un motif recevable puisque par « sang impur », il faut entendre, « sang bleu » revendiqué, par l’aristocratie et, que le « chant révolutionnaire » (écrit par Rouget de LISLE en 1792) était une simple « métaphore » pour marquer la fin du règne de la « noblesse et de son sang bleu » (il suffit d’écouter les chants flnistes pour se convaincre que le nôtre n’est pas si dur que cela).

Dans la série « les paradoxes de Zizou », celui-ci n’avait-il pas tourné, une publicité diffusée, en Algérie ? Dans laquelle il embrassait le maillot de l’équipe maghrébine en disant : « je t’aime toi !», le tout à quelques semaines du mondial 2006. Il est surprenant que ni la Fédération Française de Football, ni les politiques, ni la presse et les médias, en France, n’aient cru devoir lui demander des éclaircissements. Néanmoins, un « binational » ne pourrait même pas être poursuivi, le cas échéant, pour « espionnage », « haute-trahison », … puisque notre pays lui reconnaît le droit de servir et d’appartenir à un autre Etat souverain (pour preuve des franco-israéliens risqueraient, prochainement, de faire la guerre à des franco-libanais).

Plus grave encore. ZIDANE avait tenu, en 2002 (après le fameux 21 avril), des assertions très ambiguës, sur les harkis, quand le Front National et la presse, des deux rives méditerranéennes, supputaient que son père était un harki. Il avait répondu : « Mon père n’est pas un harki, je n’ai rien contre les harkis… » mais, il s’est senti obligé de rajouter (probablement pour plaire aux beurs, immigrés, au FLN et aux Algériens d’Algérie), que : « En tout cas mon père n’a pas combattu contre son pays » (cf. mon article sur le site http://www.harkis.org/ où j’intervenais jadis).

Si l’on se réfère, à ses inepties, cela voudrait dire que : « la constitution plaçant le citoyen au-dessus de ses origines intrinsèques » ne vaudrait pas, pour les Algériens d’avant et d’après le 18 mars 1962 (date de signature des Accords d’Evian), ce qui ferait, de lui, un « mercenaire algérien du football », C.Q.F.D !!!

Que ZIDANE aille, en Algérie, nous importe peu mais, cependant, nous sommes hostiles qu’il le fasse, en tant que capitaine de l’équipe de France, pour véhiculer une propagande flniste (qu’il s’oblige à agir comme Geneviève de FONTENAY qui interdit, à ses Miss France, d’utiliser, personnellement, le titre et l’écharpe en dehors des sorties officielles). Par contre, nous sommes consternés, par son attitude félonne et rétroactive, puisque, pendant qu’il pouvait encore « traire la vache à lait républicaine », ZIDANE n’avait pas de « crise identitaire et nationaliste pro-FLN », ce qui dénote d’un certain « calcul intéressé et attentiste » de sa part.

En général, les « voyous » sont « victimisés », de manière outrancière, eu égard à leurs conditions chaotiques de vie (échecs scolaires, chômage, discriminations, racisme, exclusions, …) mais, que doivent se dire, en ce moment, les DRH, les patrons de discothèques et autres adeptes de la « discrimination » ? Sans aucun doute, ils persiflent que : « si le capitaine de l’équipe de France, très riche, intégré, adulé dans le monde, ayant une vie de famille, cité en exemple… se comporte, ainsi, quid des autres ? » (et les autres, c’est nous). Et, la défiance raciste stipulant que : « un arabe reste un arabe même instruit et/ou aisé » sera leur leitmotiv, au quotidien. Et là, ZIDANE n’a pas rendu service, aux « minorités visibles » et, nous lui décernons un « carton rouge », pour son « œuvre » car le « masque » vient de tomber et, ce « non-événement » ne mérite pas autant de « battage » car le football n’est que du football et il ne génèrera aucun emploi, aucun effet sur le racisme et les discriminations, sur la désintégration républicaine en marche, sur la violence et l’insécurité, sur la cohésion sociale et nationale, sur la fraternité, … Bref, reposons les pieds sur terre  !!!

Je sais que je commets, sciemment, aux yeux des « inconditionnels fanatisés», un « crime de lèse-majesté », envers cette « icône footbalistique » mais, pour moi, toutes les vérités sont bonnes à dire, n’en déplaise à certains et, il serait temps d’arrêter de se laisser « endormir » et de revenir aux réalités catastrophiques, de notre pays. Sans omettre de se souvenir que le « drame harki » n’est, toujours, pas résolu, depuis 1962.

Khader MOULFI

N.D.L.R. Bien entendu, nous laissons un droit de réponse, à Zinédine ZIDANE, sur notre site.

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