Procès FRECHE, le Seigneur de Septimanie "porté disparu" !!!

Notre "Bwana Georges" aurait-il peur d'affronter les "sous-hommes sans honneur" ?

"Mince, les Harkis et leurs Familles ont plus d'honneur que moi et je n'ose pas les affronter face à face !!!" Georges FRECHE, serait-il, définitvement, un vrai gros beauf sans panache ?

Jeudi 30 novembre 2006 à 14H00, je me trouvais, devant le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, en compagnie d’Omar CHALBI, Président de l’Association des Français Rapatriés d’Afrique du Nord (l’AFRAN sise à Roubaix et partenaire habituelle de la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis) et, d’une membre très active de notre collectif. L’AFRAN, unique structure RONA habilitée, par le Ministère délégué aux Anciens Combattants, à pouvoir ester en justice, était soutenue, financièrement et moralement, par la plupart des entités nordistes, pour se constituer partie civile dans le "procès FRECHE ".

Devant les grilles fermées, de la "citée Judiciaire " et, "protégées ", par des CRS, étaient massées environ 200 personnes issues de la "communauté Harkie " (au sens administratif du terme). Le comble est qu’en général, les forces de l’ordre ont pour mission d’empêcher, les "prévenus dangereux ", de se sauver, du Palais de Justice, alors que là, c’était pour en interdire l’accès aux parties civiles, au public et, parfois, à des avocats (?). Hasard ou coïncidence ? Ce vendredi, les magistrats et les auxiliaires du corps judiciaire (greffiers, avocats, …) défilent, justement, dans les rues, de France et de Navarre, pour dénoncer le "système chaotique de notre justice ". Quant à nous, on pouvait se demander si nous étions, réellement, dans un "pays civilisé et démocratique " puisqu’en matière de "bonne tenue ", des tribunaux, les "territoires dits tiers-mondistes " auraient pu nous donner des leçons en ce sens ! ! !

Après avoir réussi, le véritable "exploit ", de passer, les "cerbères portiers ", nous finîmes par nous trouver (enfin !) dans la salle d’audience, du tribunal correctionnel, dans laquelle s’entassaient, de plus en plus, de gens (journalistes, RONA parties civiles ou pas, avocats, …) ayant pu "feinter" le "service de désordre " (un peu trop zélé et borné) ! ! ! De nombreux présidents et/ou simples militants étaient présents, notamment, Boussad AZNI (du Comité National de Liaison des Harkis), Mohand HAMOUMOU (AJIR France), Smaïl BOUFHAL (Générations Mémoire Harkis), … Et, bien entendu, Dalila NACERI et Abdelkader CHEBAÏKI qui furent, essentiellement, les " cibles directes ", de la consternante " colère frêchienne ", du 11 février 2006, objet de ce procès et, de la " polémique surmédiatisée d’antan ".

A noter que Fatima BESNACI-LANCOU (FBL pour les intimes) était, également, de la "partie ", en vue de s’adonner, à son "sport favori ", en l’occurrence, la "chasse frénétique aux journalistes pour quelques secondes de gloire au rabais ! " (selon la théorie d’Andy WARHOL, le défunt dandy et leader du pop-art).

En outre, je fus ravi de pouvoir rencontrer, de "visu ", mes "amis internautes les plus assidus " dont Samo et son entourage que je salue au passage.

A l’intérieur, l’ambiance était "électrique ", pour des raisons évidentes, car c’était LE "baron local " qui allait être appelé, à la barre, dans moins d’une heure. Le Procureur de la République de Montpellier, M. Olivier DECOUT et, la Présidente du Tribunal Correctionnel, Mme Michèle MONTEIL, ne cessèrent de s’agiter et de rappeler, à l’ordre la salle qui était, convenons-en, assez "dissipée " voire "folklorique " (téléphones portables aux sonneries intempestives, discussions en aparté, applaudissements et commentaires, …) qui allaient engendrer, a posteriori, plusieurs "suspensions d’audience ".

Première déception générale, Georges FRECHE avait décidé de ne pas assister, à son "propre procès ", en se faisant "excuser " via une "lettre très laconique ". Il semble indéniable que le "prévenu septimanien " avait peur d’affronter, les "yeux dans les yeux ", les "sous-hommes sans honneur " (dixit ses propos de l’époque ") mais, en fait, les "sous-hommes sans honneur " le valent des millions de fois car les RONA avaient "relevé le gant " comme de vrais "hommes d’Honneur " (avec deux grands H) alors que ce dernier avait opté, dans la lâcheté et l’opprobre, pour se mettre aux "abonnés absents " ! ! !

Dès le départ, le ton était donné, par l’un des deux avocats de M. FRECHE, le Bâtonnier André FERRAN, qui tenait, absolument, à "démonter ", cette "procédure pénale très sensible ", en cherchant les "vices de forme " et, en soulevant l’irrecevabilité des parties civiles, dans la perspective d’éviter d’aller au fond de l’affaire. Puis, vint le temps du "défilé des témoins de moralité subordonnés ", de notre "affreux jojo ", qui furent, judicieusement, très éclectiques mais complémentaires, à savoir, un "pied-noir " (censé être l’ami de Jacques ROSEAU, auquel était dédiée la cérémonie, du 11/02/2006, à l’origine des dérives mises en cause mais, qui ignorait la date de son assassinat et méconnaissait la famille du défunt susmentionné), un adjoint au Maire et membre du Parti Socialiste (aux indemnités d’élus très larges et suspectes), un "universitaire futur retraité " (ayant obtenu deux postes via le mis en examen), le "recteur franco-marocain de la mosquée " (et non moins, employé de la Mairie de Montpellier), un "militant homosexuel franco-libanais " (également, salarié de ladite municipalité) et, plus étrange, une "soi-disant petite-fille de harki " et, de surcroît, du Bachaga BOUALAM lui-même, se présenta ès qualité de "spécialiste de la cause RONA " pour vanter la "grandeur " de son "bienfaiteur ", ce qui semblait déplaire, fortement, à l’un des fils du premier "député français musulman " présent ! ! !

En l’espèce, tous ces "témoins désintéressés, objectifs et au-dessus de tout soupçon " (non, je plaisante of course !) s’étaient déclarés "volontaires désignés d’office " pour nous déclamer, d’une manière tragicomique, l’énorme "humanisme " et le gigantesque "amour ", du brave gars Georges, pour les Harkis et leurs Familles, au point de s’octroyer, le droit, de les insulter à sa convenance mais, ne dit-on pas que : " Qui aime bien châtie bien " ? A ce prix, je préfère qu’il nous déteste en fin de compte, pas vous ?

Cette "parodie de témoignages " (mais authentique subordination de témoins caractérisée) démontre l’étendue, du "système clientéliste " instauré, à Montpellier, par le Sieur FRECHE et, qui impose une "allégeance aveugle et sans limites ", à tous les "bénéficiaires de ses largesses " ! ! ! Or, pour des motifs obscurs, ni la Présidente du Tribunal ni le Procureur de la République n’ont estimé, la nécessité, de vérifier, préalablement, la "moralité de ces témoins de moralité " mais, en ne permettant pas, aussi, aux avocats, des parties civiles, de pouvoir "cuisiner ", en toute légitimité, ces "sachants d’immoralité ". L’insistance déterminée, de plusieurs d’entre-eux, dont Maître Zineb ABELATIF BELAOUES (fille de harki et membre du barreau d’Amiens), entraîna une énième suspension d’audience.

Grâce à l’initiative salutaire, de Maître SUR, il fut accordé, aux avocats des parties civiles, de pouvoir plaider, immédiatement, sur le fond et la recevabilité de leur constitution. Il convient d’indiquer que tous les "hommes de loi " furent excellents. Hormis, Maître CHIKAOUI (avocat binational franco-algérien agissant pour SOS RACISME) qui développa, de manière singulière et scandaleuse, une "théorie pro-FLN et anti-harkis ", dans un procès réputé "défendre les Harkis ". J’ai hésité, longuement, entre mon "intention instinctive " de lui envoyer, ma bouteille d’eau, dans la tête et, celle de rester "zen " malgré tout, tant ce "sinistre personnage " était insupportable et n’avait rien à faire en cette occasion. Désormais, nous sommes fixés, sur la "lutte antiracisme sélectif ", de SOS RACISME qui sait être "raciste " (elle-aussi) quand il le faut et, nous ferons, en sorte, que cette "entreprise de propagande pro-immigrés " ne puisse plus représenter, à l’avenir, les RONA, car des "défenseurs de cet acabit ", NON MERCI ! ! !

En revanche, les autres plaidoiries, dans l’intérêt des parties civiles, furent très exhaustives et brillantes, en stigmatisant, tous les points caractérisant le "délit d’injures racistes envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la communauté harkie ". Seul "couac ", les avocats montpelliérains semblaient se livrer, en parallèle, à une "vendetta personnelle " et une "joute politicienne ", avec Maître FERRAN (l’avocat de Georges FRECHE), via des argumentations, souvent, hors-sujet et dérangeantes. En effet, on avait la très désagréable "sensation " que les Harkis et leurs Familles n’étaient, in fine, que du vulgaire "butin électoral " que se disputaient ces avocats, apparemment, "politisés " et "antagonistes" ! ! !

Après une intervention légère (le minimum syndical), du Procureur de la République, qui explicita, toutefois, la constitution de l’infraction pénale, tout en requérant la condamnation, du prévenu FRECHE, à une amende de 15000 € ferme, ce fut, au tour des avocats, du "seigneur de Septimanie ", de prendre la parole pour conclure. Tout d’abord, il fut soulevé, par ces derniers, de prétendues irrégularités procédurales et une "interprétation olé olé des turpitudes frêchiennes ". Ensuite, le Bâtonnier FERRAN s’égara, dans des "élucubrations aussi théâtrales que surréalistes ", agrémentées d’une "tribune politique ", en s’attaquant à tout le monde : au procureur et aux juges de céans (taxés d’être des godillots à la solde du gouvernement), à Jacques CHIRAC, au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Pascal CLEMENT, à certains députés UMP et, en définitive, aux parties civiles que cet "orateur grand-guignolesque et ringardisé " désigna comme étant des "associations instrumentalisées, par l’Union pour un Mouvement Populaire, pour tuer, politiquement, le gentil Georges FRECHE qui fut quasiment canonisé ce jour-là par ses défenseurs et ses témoins frelatés et sous emprise ! ! !".

On ne pourra que s’étonner et s’insurger, à l’égard de la "passivité extraordinaire et peu professionnelle ", de la part de la Présidente du Tribunal, Mme Michèle MONTEIL, qui fut incapable de "tenir ", ce procès et, de rappeler à l’ordre, les "errements ", de Maître FERRAN mais, n’étions-nous pas sur les "terres frêchiennes et septimaniennes " ? Pour être complet, plusieurs éléments procéduraux, afférents à l’instruction bâclée et expéditive, à l’instar d’autres dysfonctionnements, dans ce dossier, furent soulevés, à la barre, par les avocats des parties civiles et, plus particulièrement,  par Maître Hervé CORBANESI, l’avocat du barreau de Lille (l'un des avocats de la défense victorieux lors de l'affaire d'Outreau) de l’AFRAN de Roubaix.

Vers 01H00 du matin, en ce vendredi 1er décembre 2006, ce "procès de trop longue durée " (ayant débuté la veille à 16H00) s’acheva, finalement, par l’annonce, du délibéré, pour le 25 janvier 2007. Mais, nous pouvons retenir, dès aujourd’hui, qu’un "notable riche et puissant " peut injurier, n’importe qui, du moment qu’il possède la somme de 15000 € pour répondre, le cas échéant, de son comportement répréhensible ! ! !

Affaire à suivre

Khader MOULFI 

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