Mais que veulent donc bien les Harkis et leurs familles ? Mais, juste la vérité et la justice quant au plus grand génocide d'Etats de l'après seconde guerre mondiale 

 

A l'instar du Général de Gaulle, Michel DEBRE serre, de sa main félonne et criminelle, celle d'un harki qui sera trahi, dans un avenir proche, tout comme ses compagnons d'armes, par l'Etat français et ses plus hauts représentants

 

Clarification d’une dette de la Nation et de revendications légitimes !!!

(Chapitre N° 1 –l’abandon et le génocide des harkis-)

Lors d’un dîner très convivial et constructif, durant les « journées de Clermont », je fus interpellé, par une question récurrente et pertinente, d’un sympathisant de notre cause, en l’occurrence, notre ami Jean-Noël DELORME, qui me dit : « Mais que veulent au juste les harkis et leurs familles ? ».

Et-là, je compris que nos « revendications » n’étaient pas aussi claires que cela, pour les autres composantes, de la Nation, d’une part, en raison d’une méconnaissance évidente, du « drame harki » (occulté, sciemment et maintenue, par un scandaleux consensus tacite et une censure unanime, depuis 1962, par l’Etat français, les politiques de gauche comme de droite, les historiens, les professeurs et instituteurs, la presse et les médias, …). D’autre part, au regard d’une insidieuse « propagande anti-harkis » véhiculée, notamment, par certains « gauchistes extrémistes » (les porteurs de valises du FLN et leurs héritiers fanatisés) et par les « chevaux de Troie du FLN » (la plupart de nos immigrés algériens et franco-algériens élevés dans un nationalisme flniste et haineux et sous influence de leurs consulats algériens), s’évertuant à faire passer, les RONA, pour de vils « mercenaires » (exigeant, selon leurs dires mensongers, d’être indemnisés pour service rendu à la patrie), ainsi que pour des « cas sociaux quémandeurs ad vitam aeternam » abusant de la solidarité nationale encore et encore !!!

Par ailleurs, il convient de préciser que les très affligeants « benouiouis de service » (les RONA renégats agissant dans leur intérêt personnel et familial en instrumentalisant leur communauté d’infortune en ce sens) ont, également, participé, de manière très significative, à ce « dénigrement » et/ou à l’ignorance quasi-générale, des Françaises et des Français, sur ces « pages très sombres et peu glorieuses » de l’Histoire de France.

En l’espèce, il importe de récapituler, exhaustivement, le « dossier harki », afin de détailler, de manière circonstanciée et chronologique, l’intégralité de nos préjudices et des réparations légitimes y afférentes.

 

Tout d’abord, rien ne se fera sans l’impérative « reconnaissance officielle, de l’Etat français, pour son abandon et sa complicité directe et/ou indirecte, dans le génocide harki, par le FLN & consorts et, son inertie à ne pas poursuivre, lesdits criminels de guerre, devant la Cour Internationale de Justice, en application des dispositions prévues par le chapitre IV des Accords d’Evian entérinés, par la France et le FLN, le 18 mars 1962, compte tenu des violations multiples aux articles 1 et suivants de ce protocole de cessez-le-feu et d’indépendance, de l’Algérie, agrémenté des autres lois d’amnisties pour ces crimes de sang, de guerre et contre l’humanité restés, pour des raisons obscures, impunis à ce jour ».

 

En effet, les lois en vigueur, sur les rapatriés, reconnaissent, uniquement, la « souffrance », des harkis et leurs familles mais, aucunement, leur abandon prémédité, leur désarmement (exigé par le FLN craignant une prise du pouvoir par les harkis qui étaient de vrais soldats expérimentés et pas de sinistres planqués comme les pseudos héros flnistes), le refus étatique et criminel de les rapatrier en métropole… A l’origine du « génocide annoncé et de notoriété publique », par le FLN et leurs « marsiens » (les odieux résistants de la 25ème heure en quête d’une carte de résistant et devenus, dans ce contexte, ultra-zélés dans leurs crimes pleutres et gratuits), de 150000 harkis, après l’armistice bafoué du 19 mars 1962 à 12 heures.

 

Il incombe, par ces motifs, à l’Etat français, de se justifier sur l’abandon de leurs propres soldats (fait sans aucun précédent historique connu à ce jour), en terre devenue ennemie et, ainsi, de reconnaître, sa pleine et entière responsabilité, dans tout le déroulement tragique du « drame harki ».

 

En outre, la modification, en 1994, de notre Code Pénal, a, très curieusement, « zappé », tous les « crimes et délits afférents au drame harki », démontrant, derechef, que l’Etat français a tenu à effacer, délibérément, cette partie très gênante de l’Histoire, en annihilant toutes les possibilités de procédures judiciaires, de la part des harkis et leurs familles, en vue d’obtenir justice et réparation devant les tribunaux nationaux.

 

Le tout aggravé, par cette étonnante « loi révisionniste et négationniste du 18 octobre 1999 » reconnaissant, de manière officielle et fallacieuse, la Guerre d’Algérie, venant falsifier, une fois de plus, l’Histoire de France.

 

En conséquence, les premières revendications et légitimes, des RONA, sont : la reconnaissance officielle de la pleine et entière responsabilité de l’Etat français dans l’abandon volontaire et le génocide des harkis (prouvés par de nombreux documents émanant de Louis JOXE, Pierre MESSMER, …), l’abrogation de toutes les lois d’amnisties pour les crimes commis après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 à 12 heures, annulation de la loi du 18 octobre 1999 constatant la Guerre d’Algérie qui est une pure réécriture anachronique, négationnisterévisionniste et idéologique de l’Histoire, reconnaissance du génocide harki selon les dispositions prévues par l’article 211-1 et suivants du Code Pénalassujettir des délits visés par la loi dite GAYSSOT).

 

Dans le second chapitre à venir, j’évoquerai la partie « rapatriement discriminatoire, dégradant et inhumain », des harkis et leurs familles et, le reste des préjudices subis, par les RONA (du moins, les rares survivants rapatriés), justifiant un véritable « plan harki d’envergure » dans la perspective d’une réelle et sincère réparation équitable et en souffrance, 43 années plus tard !!!

 

Affaire à suivre…

 

 

Khader MOULFI

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