Scandale au pays des droits de l'homme et du citoyen : l'Etat français discrimine les veuves de Harkis !!!

Chronique ubuesque d'une discrimination étatique, au sexe, au sein des RONA, d'ores et déjà, discriminés dans leur ensemble !!!

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Nos mères ont autant souffert que nos pères et il n'est pas question de laisser quiconque les dénigrer et les discriminer dans leurs droits et leur statut !!!

 

Plus je suis confronté, aux politiciens et à l’appareil d’Etat et, plus je m’interroge, sur l’absence de réalisme et de responsabilité, de la part de ces derniers, qui à force de jouer, sempiternellement, aux « apprentis-sorciers », vont finir, indéniablement, par provoquer une « désintégration républicaine » en marche.

Bien entendu, Guy BEDOS avait pris le soin de rajouter : « En politique, il n’y a pas que des pourris, il y a aussi des incompétents ! ». Mais, cela doit-il nous rassurer ou nous alarmer de manière amplifiée ? Car pendant que nos « politicards de tout bord » sont plongés, dans leurs « calculs clientélistes et électoralistes », en vue des prochaines échéances en série, de 2007 et 2008, tout déraille dans notre République et ses institutions (véritable secret de polichinelle pour les personnes éclairées au minimum) !!!

Dans mon article, du 31 juillet dernier, intitulé : « Loi du 23 février 2005 : le plan harki placebo et dilatoire ! » (que vous pouvez consulter via la rubrique recherches) afin de vous remettre dans le contexte), je vous relatais, de façon exhaustive et argumentée, les incohérences et l’inutilité, de la loi du 23 février 2005, dont les « mesurettes » demeurent, non seulement, stériles mais, également, inapplicables, en raison de textes relevant d’un amateurisme inouï dans leur rédaction. Et, l’on se demande, à juste titre, s’il s’agissait bien, d’un projet de loi gouvernemental adopté, en seconde lecture, par l’Assemblée Nationale (après une navette aux 2 parlements) ?

Par ailleurs, je dénonçais, dans mon susvisé récit, les « abus d’autorité », de la part des Services de l’Etat (préfectures, services départementaux de l’Office National des Anciens Combattants, Mission Interministérielle aux Rapatriés, …), qui n’avait pas payé, nonobstant une notification de l’ONAC, les allocations de reconnaissance (quasi-retraite militaire versée, plus de 37 ans après la fin de la pacification algérienne et sans le moindre rappel d’arriérés, aux harkis et réversibles pour leur veuve), au titre du troisième trimestre 2006, selon les dispositions prévues par la loi du 23 février 2005 et son décret d'application du 17/05/2005.

 

Tout d’abord, les protagonistes institutionnels ont prétexté, initialement, de prétendus problèmes budgétaires, tout en renvoyant, sine die, les régularisations en souffrance depuis plus de 15 jours.

 

Ensuite, nos susmentionnés interlocuteurs nous ont indiqués, sans aucun scrupule, que : « L’erreur viendrait de l’ONAC qui n’a pas anticipé, sur les nouveaux bénéficiaires éligibles, depuis le 23/02/2005 et, qu’ils se seraient trouvés à court d’argent pour payer tout le monde » (bonjour le professionnalisme de nos hauts fonctionnaires planqués à vie !). Mais, le comble du « mauvais goût » est que l’ONAC a décidé, en conséquence, de traiter, exclusivement, les « hommes » pour, ainsi, laisser les « femmes » en plan ( ?).

 

Je rappelle, à ces dépositaires du service public, que nous ne sommes plus, depuis 1962, des « Français de droit local » mais, des « Français de droit commun » et que  cette « sélection inique et sexiste », entre les hommes et les femmes (RONA), est illicite et affligeante. En l’espèce, ces comportements caractérisent, le « délit de discrimination » (aggravé car il émane du service public), visé et réprimé, notamment, par les articles 225-1 et suivants et 432-7 et suivants du Code Pénal.

 

En outre, je compte saisir, dès à présent, le Président de la République Jacques CHIRAC, le Premier Ministre Dominique de VILLEPIN (en charge de la MIR), le Ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui MEKACHERA (en charge de l’ONAC), le Ministre de l'Intérieur Nicolas SARKOZY, les parlementaires, … Afin que toute la lumière soit faite, sur cette « affaire scandaleuse » et, que toutes les responsabilités soient, activement, recherchées et sanctionnées, dans cette « gestion coloniale et discriminatoire » de Françaises et Français.

 

De plus, la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis va interpeller, en parallèle, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE), à l’instar de toutes les associations de lutte contre le racisme et les discriminations (le MRAP, SOS Racisme, la CIMADE, la Ligue des droits de l’homme, …), car nous sommes hostiles à toutes les discriminations parmi les RONA (il serait temps, aussi, de donner, aux femmes RONA de la première génération, un statut individuel qu'elles soient mariées, veuves ou divorcées).

 

Et, que peuvent bien faire, en ce moment, nos "benouiouis de service" (terme emprunté et travesti du mot béni-oui-oui destiné à qualifier nos pseudos représentants associatifs ou pas qui passent leur temps à essayer de vendre, aux politiques de tout bord, un vote RONA qu'ils ne contrôlent pas du tout) ?

 

Nous vous invitons à réagir et à nous alerter, sur des cas similaires, dans vos régions respectives, sur le forum que nous allons créer, en l’occasion, car nous ne tolérerons plus aucune humiliation et traitement arbitraire, pour les harkis et leurs familles.

 

Affaire à suivre…

 

Khader MOULFI

 

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