bonsoir à tous,

Nickie, Azur et Alif, vos messages comme ceux de Khader et Cléo me vont droit au coeur.
Vous ne savez pas à quel point des petits mots de réconfort comme les vôtres me font du bien. Je sais bien que l'on ne se connaît qu'à travers ce site et les sites Harkis.org et .infos mais je vous considère comme ma famille : la famille harkis. Nos joies comme nos peines, nous les ressentons de la même façon,(démultipliée) car nous avons eu le même parcours plein d'embûches, mais entourés par nos parents qui nous donnaient la rage et la force de réussir pour nous et surtout pour eux. Mais lorsqu'il y en un qui s'en va on se demande finalement à quoi bon continuer, et la vie reprend vite le dessus et on se dit qu'il faut continuer pour ceux qui sont encore là et ceux qui sont encore trop jeunes pour participer à notre lutte de tous les jours.
Aussi, je voudrais vous remercier tous d'avoir pris le temps d'écrire un mot et d'avoir eu une pensée pour mon père. Qu'il repose en paix, il l'a bien mérité.
Merci et merci encore. Maintenant, il nous faut (ma famille et moi) faire notre deuil et essayer, non pas d'oublier, mais d'avoir moins mal. Merci à tous, je vous embrasse et je vous souhaite une bonne année.

Chère KIM,

Je partage votre chagrin car devant une telle épreuve, les mots sont bien impuissants,et je compatis avec la douleur de Alif. Le malheur de perdre son père ou sa mère est intolérable et je le sais par expérience ayant perdu mon père et ma mère. Ils n'ont pas vécu longtemps dans cette Patrie qui les a si mal acccueillis.

Le traumatisme est indélébile car arrivé à un âge certain, on se pose mille questions sur notre passé et malheureusement LE PERE n'est plus là pour répondre aux interrogations qui nous assaillent.

La vie est ainsi faite. Le temps passe, et le chagrin devient nostalgie et regrets. Il faut faire face avec courage et détermination comme l'ont fait nos parents en 1962.

Pour finir avec une note plus gaie, je vous souhaite à toutes et tous, une Bonne et Heureuse Année 2007, et que nos descendants ne connaissent pas les affres de nos aînés, et que la vie leur soit douce.

Très cordialement.