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Historique du sujet: Un JUSTE nommé RABAH KHELIF

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il y a 16 ans, 8 mois #852

Khader

Bonsoir Oranie et à toutes et tous les internautes,

Effectivement, ma chère Oranie, ces déclarations patriotiques, de la part du Capitaine KHELIF, sont à mettre à l'honneur et, à diffuser, très largement, afin qu'elles servent d'exemple pour les générations futures.

On peut constater, une attitude similaire, aux USA, où les "néo-américains" affichent, très sincèrement, un fervent patriotisme, à l'égard de leur patrie d'accueil et de son drapeau étoilé ! Il faut dire que la nationalité se mérite, là-bas et, elle n'est pas accordée, automatiquement et sans la moindre contrepartie, au tout-venant, sous prétexte d'un "droit du sol" à sens-unique qui ne rime à rien de nos jours car, en "délirant", je dirais que : "Si 60 millions de Chinoises enceintes, soit à peine 3% de la population de céans, venaient accoucher, en France, régulièrement ou irrégulièrement, cela ferait plus de 100% de nouveaux-Français et, encore, en ne comptant pas les parents qui le deviendraient, eux-aussi, sans trop de mal" !!!

Que l'on cesse la "démagogie universaliste", une fois pour toutes, car nous ne sommes plus, au 18ème Siècle, où il fallait, des semaines de marche et/ou à cheval, pour traverser, ne serait-ce, que la France ! Désormais, le monde frappe à nos portes, en moins de quelques heures et, il est temps de réguler cette situation alarmante !!!

Et, que l'on cesse de nous faire culpabiliser, en nous taxant de "xénophobes", car tous les autres pays du monde ne sont pas, sauf erreur de ma part, des "passoires citoyennes" accordant, leur nationalité, à tous les étrangers débarqués, même ceux qui n'en veulent pas et, qui crachent, de manière ingrate et raciste, sur la France et les Français !!!

A.F., Très Cordialement,

Khader MOULFI
il y a 16 ans, 8 mois #851

Oranie

Bonjour Khader et tous les amis,

Monsieur Rabah Khelif était un sage, c'était un honnête homme. Il avait dit une phrase, qui aujourd'hui encore résonne comme une vérité première :

"Nous, les Patriotes Français de souche nord africaine, aimons trop la France pour permettre à quiconque de l'insulter ou de cracher sur son drapeau pour lequel nous avons versé tant de sang, donné notre jeunesse et la vie de beaucoup des nôtres.

Alors la France qui a accueilli des étrangers de toutes origines et nationalités, doit être respectée chez elle, et ceux qui ne l'aiment pas doivent avoir la décence de ne pas manger son pain et de ne pas cracher dans la soupe qu'elle leur sert.
"
il y a 16 ans, 8 mois #850

Khader

Bonjour à toutes et tous les internautes,

Voici la suite, des témoignages afférents, au Capitaine Rabah KHELIF, très sympathiquement, remis, par notre ami Gilles BONNIER.

A.F. Très Cordialement,

Khader MOULFI


TEMOIGNAGE du Lieutenant Rabah KHELIF
Commandant la 4ème compagnie du 30ème Bataillon de Chasseurs Portés
ACTION EXCEPTIONNELLE D'UNE UNITE MILITAIRE FRANCAISE à ORAN le 5 juillet 1962



Des ordres écrits, qu'ils avaient du signer, leur enjoignant de ne pas bouger de leur cantonnement, avait été donné aux officiers qui commandaient les 12 000 soldats, gendarmes et C.R .S. répartis dans chaque quartier de la ville d'ORAN.

Le Lieutenant KHELIF et sa compagnie étaient stationnés dans le secteur d'ORAN ce 5 juillet 1962.

Dans son livre, (Editions Fayard 1993) Mohand HAMOUMOU, écrit : " De rares officiers violèrent les ordres pour aller porter secours à une population civile terrorisée. Le cas du lieutenant KHELIF reste exceptionnel, il témoigne: " Le 5 juillet 1962, des renseignements alarmants me parviennent de la ville d'ORAN, me disant qu'on est en train de ramasser les pieds-noir, les musulmans francophiles et c'est effectif. On les embarquait dans des camions, on les emmenait vers ce que l'on appelait " les petits lacs ", qui se trouvait entre ORAN et l'aéroport et là, on les fusillait comme faisaient les SS, puis on les jetait dans le petit lac. (Il paraît que maintenant on a cimenté le petit lac).

Je demande donc des ordres à mon chef de bataillon, le général KATZ qui commandait à ce moment là en Algérie, avait donné des ordres pour que les troupes françaises, quoi qu'il arrive, ne sortent pas des cantonnements. C'était un ordre écrit (que nous avions d'ailleurs, tous émargé) ; l'adjoint au commandant me dit : "Mon garçon tu connaît les ordres, le général KATZ a dit de ne pas bouger ".

J'étais le seul officier musulman commandant de compagnie à l'intérieur du bataillon. Je téléphone à mes camarades commandants de compagnies, tous européens, je leur explique ce que j'ai appris, ils me disent avoir les mêmes renseignements, mais qu'ils ne peuvent pas bouger vu les ordres. " mais enfin ce n'est pas possible leur ai-je dit, on ne va pas laisser les gens se faire trucider comme ça sans lever le petit doigt. Moi je ne peux pas, ma conscience me l'interdit ".

Je téléphone à l'échelon supérieur, au colonel commandant le secteur. Je tombe sur son adjoint et lui explique mon cas, il me répond : " Ecoutez mon garçon, nous avons les mêmes renseignements que vous, c'est affreux, faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit ". En clair, je n'étais pas couvert.

J'embarque l'équivalent de quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce sans ordres sur ORAN.

J'arrive à la préfecture, il y avait là une section de l'A.L.N. (Armée de Libération Nationale), des camions de l'A.L.N. et des colonnes de femmes, d'enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines en colonnes par 3 ou 4 qui attendaient là avant de se faire zigouiller.

J'avise une espèce de planton devant la préfecture et lui demande ou se trouve le préfet, il me dit : " Mon lieutenant regardez, c'est ce Monsieur qui monte ". En 4 ou 5 enjambées, je rattrape ce gros Monsieur avec une chéchia rouge. Je crois lui avoir dit : " Monsieur le Préfet je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens là, sinon on fera tout sauter ".

Il ne m'a pas répondu, il a descendu l'escalier, s'est dirigé vers le responsable de la section A.L.N.. Ils ont discuté quelques minutes et la section A.L.N. est partie.

Le Préfet est venu et m'a dit : " c'est fait mon lieutenant ", et a dit aux gens : " Mesdames, Messieurs vous êtes libres, vous pouvez rentrer chez vous ".

Je reverrai toujours cette scène hallucinante de femmes d'enfants et de vieillards qui pleuraient, poussaient des cris hystériques, courant, tombant les uns sur les autres…

Quelqu'un est venu me trouver et m'a signalé qu'il y avait des gens blessés. Je les ai fait mettre à l'abri pour se faire soigner.

Puis j'ai installé des patrouilles sur les axes routiers qui menaient au port ou à l'aéroport, car j'ai appris qu'on arrêtait les gens qui fuyaient, qu'ils soient musulmans ou européens d'ailleurs. C'était la population ou des gens armés ne faisant même pas parti de l'A.L.N., qui les arrêtaient, les volaient, les tuaient.

J'ai donc mis des contrôles pour éviter cela et je les arrachais littéralement aux mains de la population. Au risque de ma vie, souvent, je les escortais jusqu'au port, parfois seul dans ma Jeep, avec simplement mon chauffeur et mon garde du corps. J'ai fais cela en ayant le sentiment de ne faire que mon devoir. "

En transgressant les ordres et en déployant ses hommes sur plusieurs kilomètres le lieutenant KHELIF a sauvé de très nombreuses vies, pour cela il a été SANCTIONNE : Le général KATZ, qui l'a convoqué, lui dira : "Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ", le lieutenant KHELIF a été immédiatement muté et rapatrié en France.

ORAN était la seule grande ville d'Algérie qui comptait plus d'européens que de musulmans. Le 5 juillet sur 220 000 Oranais pieds-noir il ne restait plus que 20 000 à 25000 européens, En ce mois de juillet 62 c'est plus de 3000 civils qui ont été enlevés et qui pour la plupart, n'ont jamais été retrouvés, sauf ceux qui atrocement mutilés jonchaient les rues ou étaient pendus par la gorge à des crochets de bouchers.




André Loré
il y a 16 ans, 8 mois #849

Khader

Bonjour Oranie et à toutes et tous les internautes,

En vérité, je connais, très peu, le Capitaine KHELIF (au fait, un F ou deux dans son patronyme car cela diverge en fonction des infos recueillies ci-et-là ?), hormis ses "faits d'armes". Néanmoins, je tenais à publier, certains témoignages, qui m'avaient été transmis, récemment, par notre ami Gilles BONNIER.

A.F. Très Cordialement,

Khader MOULFI





[color=#000080]A Lyon on l'appelait le capitaine Rabah Kheliff. Né en Kabylie, ancien
enfant de troupe, ce fils d'officier français s'engagea en 1951 (à 18
ans) pour combattre pour la France en Indochine. Il est décédé le 3
novembre. Il n'avait que 70 ans. Il était le créateur et le président de
l'Union nationale des Anciens combattants français musulmans. Dès sa
mise à la retraite de l'armée, il s'était consacré à la défense des
droits de ses camarades de combat français musulmans, souvent désarmés,
devant une administration tatillonne et ingrate. Nous espérions le voir
triompher, une fois de plus, du mal terrible qui le rongeait. Il était
sorti tant de fois sain et sauf des champs de bataille, en particulier à
Dien Bien Phu, dont il revint miraculeusement, et en Algérie, qu'on ne
pouvait l'imaginer terrassé.

Il a été présent jusqu'à son dernier souffle aux côtés des anciens
combattants et harkis qu'il a défendus de toutes ses forces. Il
dénonçait sans cesse la trahison de l'Etat et n'hésitait pas à
intervenir aux plus hauts niveaux pour apaiser leurs souffrances. Il
avait tenu à organiser lui-même la journée nationale du 25 septembre
dernier à Lyon en hommage à leur tragique destin. Ce fut une réussite
mémorable à laquelle, épuisé, il n'avait pu assister. Il avait réussi à
obtenir du président de la République que le "25 septembre" soit célébré
tous les ans sur tout le territoire.

Le 5 juillet 1962 à Oran, seul officier français à oser le faire, il
n'avait pas hésité à enfreindre les ordres prescrits et fit face à l'ALN
avec sa compagnie de chasseurs, arrachant des centaines de ses
compatriotes européens et musulmans à une mort certaine, s'exposant
ainsi aux foudres du général-bourreau Katz, qui fut à cette occasion
d'une grossièreté indigne, allant jusqu'à lui dire que s'il avait été un
officier français (et qu'était-il sinon cela ?) il l'aurait cassé sur le
champ!

Rabah Kheliff était commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre
national du Mérite.
Profondément croyant, il avait été un des fondateurs de la grande
mosquée de Lyon dont il assurait la présidence et l'indépendance dans un
cadre intégralement français. Il disait à qui voulait l'entendre qu'il
était français d'abord et musulman ensuite, et s'opposait à tous ceux
qui, sous prétexte de double nationalité, se considérent chez nous en
simple subsistance.

Nous garderons en mémoire son imposante silhouette, sa légendaire
bonté, sa sagesse, son mépris du danger, son sens du devoir et son
patriotisme. C'était un sage. Dans toute l'acception du terme.

Le 6 novembre, une foule innombrable d'amis de toutes confessions se
pressait devant son cercueil, exposé à la grande mosquée, une foule
triste et digne. A l'image de celui qu'elle pleurait. Ses camarades
anciens combattants étaient là, groupés derrière les drapeaux
tricolores, donnant à cette manifestation un caractère patriotique d'un
autre temps. De nombreuses autorités locales et même nationales étaient
présentes mais, curieusement, pas le secrétaire d'Etat aux Anciens
combattants, Hamlaoui Mekachera, une fois encore grand absent!

La prière des morts fut bouleversante, elle ressemblait à toutes les
prières des défunts. C'était l'entente et la concorde que Rabah Kheliff
espérait et prônait à toutes occasions de son vivant. Et je me laissais
aller à rêver: je nous voyais tous et toutes là-bas, à Alger, avant le
1er novembre 1954, toutes origines confondues, unis et conscients qu'il
restait une grande oeuvre française à terminer, une communauté à faire
entrer dans ce 21e siècle qui s'annonçait.

Rabah, nous ne t'oublierons jamais. A son épouse madame Fatma KheIiff, à
ses enfants Jacques, Eric, Fatima et Samia, ses petits-enfants Baptiste,
Nicolas, Margot, Laura, Hippolyte, Elleonor, nous présentons nos
condoléances les plus fraternelles.

Boris Khan, président du cercle algérianiste de Lyon, dans Present.


voici commet le capitaine Rabah Kheliff racontait son action le 5
Juillet 1962 à Oran sur france culture:

"Je commandais la 4e Compagnie du 30eme BPC et ayant des renseignements,
comme tous mes camarades, alors que j'étais le seul officier FSNA,
disions-nous à l'époque, dans cette unité de chasseurs, unité d'élite,
(...)
Ayant eu des renseignements qui m'affirmaient que les membres du FLN
ramassaient dans Oran et sur les routes les pieds-noirs et bien sûr les
Musulmans qui étaient pro - français, pour les amener dans des camions
et les fusiller avant de les jeter dans le Petit Lac, qui, paraît-il,
actuellement serait cimenté. (Je préfère parler au conditionnel puisque
je n'ai pas vu ces actions, elles m'ont été rapportées).
J'ai téléphoné au colonel commandant le secteur qui était mon patron
hiérarchique le plus élevé et à son adjoint. Le commandant m'a dit:
"Khellif je comprends très bien ce que vous ressentez, je vous laisse
faire selon votre conscience, mais attention! Je ne vous ai rien dit. "

J'ai considéré cette réponse comme un feu vert et un encouragement.

J'ai alors embarqué la moitié de ma compagnie et je me suis dirigé vers
le point de regroupement - un des points de regroupement -, qui se
trouvait devant l'ancienne Préfecture à Oran qui doit toujours être
Préfecture aujourd'hui et là effectivement, j'ai vu, d'un part une
colonne, colonne par trois ou quatre, de femmes, d'enfants, de
vieillards pieds-noirs, des centaines, qui étaient gardés par la valeur
d'une section du FLN et qu'on s'apprêtait à embarquer pour une
destination inconnue. Devant la Préfecture, il y avait un planton. Je
demande à ce planton où se trouve le Préfet. Il m'a montré un monsieur,
petit, costaud, chéchia rouge qui grimpait les escaliers de la
Préfecture. J'ai donc en trois enjambées rejoint ce Préfet et je lui ai
dit : "Monsieur le Préfet, je vous donne trois minutes pour faire
libérer tous ces gens-là. Sinon, je ne réponds plus de rien." Le Préfet
en question n'a pas répondu, il est redescendu avec moi et il a été voir
le patron de la section du FLN. La palabre n'a pas duré longtemps. Les
gars du FLN sont montés dans leur camion, sont partis. le Préfet est
venu avec moi et a dit à tous ces braves gens, les pieds-noirs: "Vous
êtes libres"
Oh! C'était la joie "

[S'étant quelque peu éloigné de son détachement, le capitaine Kheliff
fut ensuite frappé et blessé par des civils algériens. Ses hommes
vinrent le dégager, mais il évita de faire ouvrir le feu.)


Le capitaine Kheliff n'a plus eu aucune promotion, ceux qui ont respecté
les ordres et ne sont pas sortis, même entendant crier et pleurer à leur
porte, si.
Conformement aux accords entre chirac et Bouteflika, Kheliff n'a jamais
pu revoir son pays natal, ni les survivants de sa famille restés en
kabylie.


[/color]
il y a 16 ans, 8 mois #845

Oranie

Le 5 juillet 1962 plus de 4000 innocents sont assassinés à Oran par des fanatiques algériens, le jour de la proclamation de l'indépendance. Pourtant 12000 soldats français, gendarmes et CRS étaient présents dans la ville ce jour-là, sous les ordres du général KATZ, ils sont cantonnés dans les casernes et ne doivent pas en sortir. (ordre de charlot, selon des données historiques et avérées).

Mais un officier musulman nommé Rabah KHELIF, a des renseignements concernant ce qui se passe à Oran, il téléphone au colonel commandant le secteur, qui lui répond "c'est affreux, je sais, mais les ordres sont les ordres".

Fils et petit-fils d'anciens combattants français, fidèle entre les fidèles, il avait dès 1951, décidé de s'engager pour servir sa mère-patrie la France, à laquelle il vouait un attachement indéfectible. blessé et fait prisonnier à Dien Bien Phu, il rentre en Métropole en 1954 et repart bientôt pour l'Algérie où il servira comme officier jusqu'en 1962.

Avec son caractère bien trempé, et sa conscience patriote, il décide d'intervenir, il nous raconte :

"J'embarque quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce sans ordre sur ORAN.

J'arrive à la préfecture, il y avait là une section de l'ALN et des colonnes de femmes, d'enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines en colonne par 4 qui attendaient là avant de se faire zigouiller.

Je vois le préfet et lui dit "Monsieur le Préfet, je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens là, sinon on fait tout sauter", après palabres avec l'ALN, les innocents sont libérés."

Le 5 juillet 1962, c'est plusieurs milliers de civils qui ont été enlevés et qui pour la plupart n'ont jamais été retrouvés, sauf ceux qui atrocement mutilés jonchaient les rues ou étaient pendus par la gorge à des crochets de boucher.

N'oublions jamais Rabah KHELIF qui était un patriote et républicain, un homme de paix et de fraternité.

hlm.de.gambetta.oran.free.fr/oran_5_juillet_1962.htm
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